Qui était donc Knut ? (3)

Oui, c'est vrai : dans la nature, un ours polaire ne joue pas avec un coussin. Le combat pour la survie ne lui laise pas le temps de tant d'insouscience...

Comments

[vkarole]

Pauvre nounours , la cruauté humaine n'as pas de limite !!!

[Ericc]

Vous avez l'air bien affirmatif (ve), quant à l'état d'esprit de Knut. Pouvez-vous développer votre commentaire en précisant les références scientifiques sur la psychologie des ours polaires sur
lesquelles vous vous basez ?


Et pour aller jusqu'au bout de votre positionnement, que fallait-il donc faire de Knut à sa naissance ? Et ne me répondez pas, il naurait jamais dî naître, vu qu'il est né, fruit de la copulation
d'un ours polaire mâle et d'une ours polaire femelle...


L'intérêt d'un débat n'est pas d'affirmer une idée ou un principe mais de régler au mieux, des situations présentes...


 


 

[Chatdesîles]

Les besoins primaires de Knut(manger, boire) étant satisfaits, Knut est dans d'autres explorations ...

[Ericc]

Oui Claire, tu touches là un point essentiel...  Le conteste assez l'idéee qui est avancée  par certaines assos argumentant à partir de l'idéee qu'un ours polaire parcourt 100 km par
jour dans la nature. C'est vrai. Mais il faut aller jusqu'au bout de la logique et se poser la question de savoir pourquoi. Pour la même raison que les premiers hommes qui n'étaient pas
sédentaires : celui de chercher sa nourriture très spécifique.  Et bien attendu  pour l'ours la néceesité de s'accouppler. Il est évident que des ours ayant à disposition leur
nourruture se "sédentariseraient", comme se sont sédentarisés les loups de mer de San Francisco qui ne passent plus leur temps à nager des kilomètres durant mais  à se dorer au soleil des
pontons...L'ours polaire est capable d'une grande adaptation. On sait qu'en Alaska, certains d'entre eux ont tendance à se tourner vers l'inétrieur des terres ( avec les problèmes que cela
implique ). On a même parlé de  relaions avec des grizzlis...démonstration sans doute que c'est dans l'évolution que l'ours polaire assurera sa survie. A condition que l'être humain lui en
laisse le temps et la possibilité, et ça c'est une autre histoire.

[alexounette78]

De toute façon il n'a jamais été question de le relâcher. On peut s'indigner de telles choses quand l'animal aurait pu être relâché mais la... Là encore vaste débat, les chats libres des rues
sont-ils plus heureux de leur liberté que ceux confortablement installés chez nous avec parfois de plus petites surfaces ? Ayant des chasseurs qui tuent les chats (voisins) mes chats ne sortent
dans le jardin (2500 m2) qu'avec un collier petsafe. j'entrave leur liberté de chat, mais ils ne finiront pas avec une balle. Pour certains je suis folle, je les brime et pour d'autres j'ai raison.
Knut n'a pas l'air malheureux de jouer avec un coussin alors à partir du moment on l'on sait que jamais il ne retournera à sa vraie vie, doit-on s'en offusquer ...

[Ericc]

Oui Alexounette, les choses sont claires. Même les plus ardents adversaires de la capticité reconnaissent qu'il n'y a pas de possibiliré de relâcher un ours polaire né en capticité. Il faut que
les choses soient claires sur ce point et les gérémiades n'y changeront rien. La question est de savoir si l'élevage des ours polaires doit se poursuivre, si oui dans quelles conditions. J'essaye
de me procurer des renseignements sur le zoo de St Felicien au Canada qui m'a l'air intéressant dans son programme...


Les besoins des ours polaires sont mieux cernés, les naissances  sont désormais plus fréquentes.  J'aurais l'occasion de développer ces points. On parle beaucoup de l'espace nécessaire
: Peaugres 2 ha pour 3 ours mais pourtant aucune naussance. Karlsruhe en revanche plus petit que Berlin qui est un échec, a connu lui de nombreux succès : tout semble venir de la
"caverne de mise bas" : son isolation du bruit extérieur, sa température, son volume. Tout est en fait assez complexe et il semble que les réussites tiennent en fait à des éléments bien éloignés
de ce qui est imaginé par l'esprit humain, nouvelle démonstration d'un anthropomorphisme qui en réalité ne fait qu'éloigner de la compréhension d'un animal.